Kamilla Cospen

  La vue de son image dans le miroir a soufflé et asséché sa gorge. Les pensées et les voix chaotiques galopent dans sa tête dans un flux désordonné à la vitesse de la lumière. Ne pas avoir le temps de l’attraper même un seul de plusieurs milliers, Guillaume a entendu l’appel de son nom.   En route vers la cible comme s’il avait vu une lueur au bout du tunnel, son cœur a soudainement se fige un instant… Un pas, le deuxième et les faisceaux lumineux de projecteurs ont tout éclipsé autour. Le silence de mort, tout ce qu’on peut entendre c’est son souffle frémissant. En prenant une respiration grave, tant attendu l’apaisement est enfin venu.   Et voici déjà, dans une atmosphère habituelle, il a senti une odeur familière d’une cigarette allumée à l’instant. Même les réponses imperturbables de sa mère n’ont pas surpris notre héros, mais encourageant, car avec elle, il peut parler de tout, elle a accès à tous ses secrets…

La beauté de la scène créée par le metteur nous n’arrête pas de nous d’étonner: l’art de la présentation des sentiments élégants et une synchronisation inégalable. Une vision imaginaire des joueurs en détails délicats née par le désir inlassable en tout avec l’interdiction sacrilège. Une geste tendre des regards figés en signe de respect de l’âne qui passe devant le but et le jaillissement des émotions réjouissantes au moment du coup avec des admirations silencieuses remplissant l’esprit de chaque joueur. Avec les sourires naïfs sur les visages de jeunes gens qui escortaient les oppresseurs insensés — les connaisseurs possédés de la vie sans culture et désespérée.